Portrait actualisé en Novembre 2022
Les Sea Gazelles, qui êtes-vous ? (nom, prénom, âge, famille, région d'origine, boulot …)
Anne Fellous, 44 ans mariée, 3 enfants, originaire de la région Centre Val de Loire mais bretonne d’adoption depuis 25 ans. Je suis responsable du développement et de la promotion du plan de formation des enseignants des établissements privés de Bretagne.
Chrystelle Belougne, 51 ans, 2 filles et le même amoureux depuis 21 ans. Je suis originaire de Gironde, mais je vie en Bretagne depuis 25 ans. Je travaille depuis toujours dans l’agroalimentaire et je dirige actuellement une équipe vente et marketing pour une société étrangère spécialisée dans la production de fruits surgelés.
Céline Pellerin, 51 ans, mariée, 3 enfants. Je suis directrice adjointe formation au sein du CNFPT. Pas une grande sportive dans ma jeunesse, j'ai trouvé MON sport avec la course à pied.
Laëtitia Lecomte, 49 ans, mariée, maman de 3 garçons. Originaire des Yvelines et bretonne depuis 19 ans. Je suis conseillère indépendante en immobilier sur Melesse. J’ai démarré la course à pied il y a 15 ans et j’aime l’esprit de groupe et la bonne humeur qui règne au sein du club de la JA.
Florence Béboulène, 52 ans, mariée, 3 enfants, mi-bretonne, mi-nordiste. J’ai grandi et fait mes études en région parisienne avant de rejoindre la Bretagne il y a bientôt 20 ans. J'occupe le poste d’ingénieur commerciale développement au sein d'ENGIE Solutions. J'apprécie de retrouver mes copines et le groupe pour les séances de running.
Sylvie Noël, 57 ans, mariée, 3 enfants, 1 petite fille, bientôt une deuxième. Je suis originaire de Melesse. Je suis responsable comptable pour un groupe d'Espace de loisirs, d'attractions et culturels.
Pourquoi et après quoi courrez-vous ?
Anne : Je cours pour respirer l’air extérieur en toute saison et je cours après le temps. Courir me permet de faire pause.
Chrystelle : Courir entre ami(e)s , s’offrir des moments hors de nos folles vies de mamans qui travaillent, et maintenant une grande envie d’imaginer nos futurs projets alliant sport, nature et solidarité.
Céline : Au départ pour m’entretenir et maintenant retrouver mes copines.
Laëtitia : La course à pied est une bouffée d’oxygène et de moments récréatifs indispensables pour mon équilibre.
Florence : La course à pied me permet de me défouler physiquement et mentalement et cela m’a permis de faire de belles rencontres.
Sylvie : La course à pied est ma bulle d'oxygène, je cours après le bonheur !
Votre arrivée au club (date, durée, anciens clubs...)
Anne : Cela fait 7 ans que je suis licenciée à la JA, mon seul et unique club d’athlé.
Chrystelle : J’ai rejoint le club en 2016 : je n’avais jamais vraiment couru avant, mais ma fille Julia voulait faire de l’athlé et je me suis dit que ce serait bien que nous fassions une activité ensemble, alors je me inscrite aussi… et nous y sommes toujours depuis 6 ans.
Céline : Ma 1ère inscription remonte à 10 ans.
Laëtitia : Je ne compte plus, je crois que je fais partie des murs 😉 Je croisais le club tous les samedis matin lors de mes sortie et à chaque rencontre, un petit mot, une petite sollicitation pour venir le rejoindre… j’ai franchit le pas et ne l’ai jamais regretté.
Florence : Je suis adhérente à la JA Melesse depuis 2016 après mon emménagement sur Melesse. Avant j’étais licenciée au club de Saint Aubin d’Aubigné Les Foulées Saint Aubinoises pendant 5 ans.
Sylvie : Je viens de signer ma 10ème licence, après avoir pratiqué divers sports dont le basket à la Jeanne d'Arc Melesse.
Quelles sont vos courses préférées ?
Course commune qu’on aime bien car on l’a fait toutes ensemble et arrivée dans le stade : la Roazhon Run
Votre meilleur souvenir sportif ?
Nos entraînements à 6 pendant le confinement.
L’arrivée sur la première étape de la Sénégazelle accueillie au son des djembés et des chants de tous les habitants du village.
C'était incroyablement émouvant : le sourire des enfants et leurs yeux remplis d'étoiles.
Qu'aimez-vous à la JA ?
Une place pour chacun quel que soit son niveau.
L’encadrement par nos super coachs qui sont toujours de bon conseil.
L’ambiance et l’encouragement des uns et des autres.
Votre projet des Sea Gazelles, comment-vous est venu cette idée ?
Une idée lancée en l’air par Sylvie, qu’on a toutes attrapé sans hésiter.
Sylvie : « J'ai visité le Sénégal en 2018, en famille. Je suis tombée sous le charme de ce pays et de sa population. Je souhaitais y retourner en alliant mon sport préféré, l'humanitaire et embarquer mes copines ! »
Expliquez-nous, en quoi consiste cette course ?
La Sénégazelle est une épreuve de course à pied en 5 étapes, exclusivement féminine à allure libre, course balisée avec des crottes de zébu bombées en rose fluo et des restes de rubalise accrochés dans les arbres (quand les chèvres ne les avaient mangé ; d’ailleurs on a failli en perdre une sur une étape Laëtitia).
Le lieu d’arrivée de chaque étape est situé dans une nouvelle école chaque jour où nous avons distribué des fournitures collectées principalement à Melesse avant notre départ.
Pour chacune de vous : 1 souvenir, 1 image et 1 échange.
Anne
1 souvenir : fouler la croûte de sel formée sur le sable dans le delta asséché du fleuve Sine Saloum.
1 image : les sourires et les yeux joyeux des enfants.
1 échange : la main serrée d’un petit garçon dans la mienne pendant toute la visite de son école.
Chrystelle
1 souvenir : 1 baobab sur un sol croûté de sel à perte de vue.
1 image : des centaines de sourires d’enfants après 2 ans de vie masquée.
1 échange : un petit garçon qui avait des problèmes d’élocution qui m’a pris par la main pour me montrer son village.
Céline
1 souvenir : baignade après la course dans le Sine Saloum.
1 image : le baobab.
1 échange : discussion avec Fatou sur la vie quotidienne des femmes sénégalaises.
Laëtitia
1 souvenir : les écoliers au Sénégal embrassant les fournitures que nous leur distribuons, cela met une sacrée claque !!
1 image : le sourire des enfants toujours présent.
1 échange : sans mot : un petit de maternelle à qui j’ai donné un cartable avec fournitures, trop petit pour parler et comprendre le français. Nous n’avons échangé qu’avec nos yeux et nos sourires.
Florence
1 souvenir : la ronde sur la Comptine « Dansons la Capucine » avec plusieurs petites filles dans la cour de leur école.
1 image : les marchés locaux avec ces légumes, épices, cacahouètes, pain de singe, tissus colorés...
1 échange : une petite sénégalaise de 8 ans qui me racontait son quotidien.
Sylvie
1 souvenir : vivre une semaine sans notre petit confort, et se réveiller le matin avec le lever du soleil sur le fleuve Saloum.
1 image : la reconnaissance des enfants, une image qui restera à jamais gravée.
1 échange : le bonheur que nous apportons aux enfants par nos dons, et le bonheur qu'ils nous procurent par leur sourire, et leurs gestes affectueux.
Les nuits dans le désert ? Belle ambiance de groupe ? Réveils pas trop difficiles?
Un confort spartiate auquel on s’est rapidement adapté ! Lever à 6h avant le jour, mais un vrai bonheur de voir le lever du jour sur le Sine Saloum ; les conditions sanitaires ont fait tomber quelques barrières et c’est inimaginable ce que l’on pouvait faire avec un seul seau d’eau au bout d’une semaine ! (douche, lessive…)
Quelques anecdotes à partager ?
Oui, beaucoup d'anecdotes. Quelques-unes parmi une liste bien longue :
Les courses étaient balisées avec de la rubalise dans les arbres ou de la peinture sur les crottes de zébus. Cela n’a pas empêché certaines filles dont Laëtitia de se perdre au milieu de la brousse et des zébus...
Nous avons passé les 2 premières nuits et la dernière dans un hôtel avec très peu d’eau dans la douche. Il fallait secouer le tuyau de douche pour avoir quelques gouttes. La dernière nuit : un animal avait mangé le tuyau d’arrivée d’eau donc plus d’eau du tout. On a fini au seau comme sur le campement. Finalement c’était beaucoup plus pratique !
Au campement, la 1ère nuit dans les tentes nous avions des matelas très fins donc sol très dur. On en parle le lendemain au staff et en revenant de la course, on voit que les matelas ont été changés. On se dit « super, quel service, ils ont été rechercher des matelas ailleurs ». On a su le dernier jour que c’est les gars du staff qui nous avaient refilé leur matelas et repris les nôtres. On était un peu gênées 😬
Bêtes en tout genre : blattes, vipères et rats. Ces derniers ont mangé des oreillers dans quelques tentes...
Envie de repartir ? D'autres projets en tête ?
Oui… Plein d’idées, on y travaille mais très envie de repartir. Peut-être en Asie, mais rien de confirmé pour le moment.
Dernière question, la définition du bonheur selon vous ?
Savoir se rendre compte que l’essentiel est sous nos yeux : une famille unie, en bonne santé, des amis …
Et aussi réaliser ses désirs, les partager et les offrir !
Merci les Sea Gazelles pour vous être prêtées au jeu des portraits d'athlètes ! Merci de nous avoir fait voyager avec vous et de nous avoir apporté du soleil en ces mois d'automne !